Le Plessis-Dorin

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Le Plessis-Dorin
Le Plessis-Dorin
La mairie.
Blason de Le Plessis-Dorin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté de communes des Collines du Perche
Maire
Mandat
Carol Gernot
2020-2026
Code postal 41170
Code commune 41177
Démographie
Population
municipale
154 hab. (2021 en diminution de 10,47 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 25″ nord, 0° 51′ 55″ est
Altitude Min. 131 m
Max. 249 m
Superficie 14,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Perche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Le Plessis-Dorin

Le Plessis-Dorin est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. La commune est limitrophe des départements de la Sarthe et d'Eure-et-Loir.

Localisée au nord du département, la commune fait partie de la grande région du Perche, région naturelle accidentée composée de vallons, de plateaux, de collines, de crêtes et de vallées.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 36 en 1988, à 13 en 2000, puis à 11 en 2010.

Avec 167 habitants en 2017, la commune fait partie des 29 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune du Plessis-Dorin se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la région du Perche[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 65,4 km de Blois[3], préfecture du département, à 36 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 23,8 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vibraye[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Saint-Avit (3,7 km), Chapelle-Guillaume (4 km)(28), Melleray (5 km)(72), Oigny (5,3 km), Montmirail (5,8 km)(72), Souday (5,8 km), Arville (6,8 km), Saint-Agil (7,5 km) et Gréez-sur-Roc (7,6 km) (72).

Le Plessis-Dorin se trouve dans la région naturelle du Perche, à cheval sur la « frontière » entre quatre départements (Loir-et-Cher, Eure-et-Loir, Sarthe et Orne) et trois régions (Centre, Pays de la Loire et Basse-Normandie). La commune n'est toutefois pas réellement limitrophe du département de l'Orne et de la région Basse-Normandie. Sur toute sa façade nord, la commune est bordée par ce qui subsiste de la forêt de Montmirail.

La municipalité est située à environ 140 km au sud de Paris, 85 km à l'ouest d'Orléans et 65 km au nord-ouest de Blois. Par sa superficie, la commune arrive au 903e rang, sur les 1 842 communes de la région Centre. L'altitude moyenne de la commune est de 190 m[8].

Distances et positions relatives des autres communes.
Distances et positions relatives des autres communes.
Le Plessis-DorinLe Plessis-Dorin
Commune de 111 habitants (2000)Saint-Avit (4,0km)
Commune de 490 habitants (2000)Melleray (4,8km)
Commune de 92 habitants (2000)Oigny (5,2km)
Commune de 418 habitants (2000)Montmirail (5,5km)
Commune de 536 habitants (2000)Souday (6,1km)
Commune de 119 habitants (2000)Arville (7,0km)
Commune de 288 habitants (2000)Saint-Agil (7,7km)

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Les Barrières, Beaulieu, Bel-Air, la Borde (à cheval sur la commune de Saint-Avit), la Borde Bruyère, le Bourg, la Bretêche, le Buisson, les Caillots, le Carré, Chiloup (à cheval sur la commune de Saint-Avit), les Chopinières, les Cinq Dames, la Coquetterie, la Daniellerie, la Forterie, les Fraiches, le Frémont, Germené, la Gouttière, la Grande Fauvellière, la Herserie, le Haut Bois, la Maison Neuve, le Marchais, les Masnières, Olivet, la Perrière, la Pépinière, le Petit Beauchêne, le Petit Boisvinet, les Pinotières, le Terrier, la Tranquillité, Tressé, la Tuilerie, la Vallée Basin, la Vallée d'Enfer, les Vaucary et la Verrerie.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par le Couétron (0,295 km), la Pinterie et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10,24 km de longueur totale[9].

Le Couétron traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 16,9 km, il prend sa source dans la commune de La Fontenelle (41) et se jette dans la Braye à Valennes (72), après avoir traversé 4 communes[10]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[11].

Transports[modifier | modifier le code]

Le Plessis-Dorin est traversée par la ligne Atlantique du train à grande vitesse, ligne qui est franchie par les habitants au moyen de trois ponts et de deux tunnels (dont un pour un ruisseau).

56 foyers sont équipés d'une automobile, 33 de deux ou plus.

Le village est accessible à partir de la route départementale 927, aux Cinq Dames[12].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 772 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Chapelle-Guillaume à 4 km à vol d'oiseau[15], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 758,2 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal duPlessis-Dorin comprend une ZNIEFF[19] : la « Vallée du Couëtron » (850,64 ha)[20].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Plessis-Dorin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[21],[22],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[9].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[26],[27].

En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[28]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté de communes des Collines du Perche a été prescrit le [29].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Plessis-Dorin en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (42 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,0 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,7 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 % pour la France entière.

Le logement au Plessis-Dorin en 2016.
Le Plessis-Dorin[30] Loir-et-Cher[31] France entière[32]
Résidences principales (en %) 49,3 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 42,0 18 9,6
Logements vacants (en %) 8,7 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal duPlessis-Dorin est vulnérable à différents aléas naturels : ), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[33],[34].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[33]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[35]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[36].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

  • En 1929, des silex taillés et une hache polie sont découverts ; ils sont déposés au musée de Vendôme[38].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Dans les îles, les traces d'une motte gauloise attestent de l'occupation des lieux dès la plus haute antiquité[38].

La voie romaine qui traversait le village permettait de joindre Le Mans et Châteaudun[38].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

François Ier se fournissait en carpes des étangs de Boisvinet, pour sa table[38].

La verrerie du Plessis-Dorin ferme en 1952[39],[40].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune duPlessis-Dorin est membre de la Communauté de communes des Collines du Perche, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [41].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[42] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[43].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal du Plessis-Dorin, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[44] avec listes ouvertes et panachage[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[46].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1971 mars 2014 Roger Desœuvre DVD  
juin 2018 En cours Carol Gernot[47],[48]   Ancien agriculteur exploitant

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Composition des foyers, en 2007.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].

En 2021, la commune comptait 154 habitants[Note 2], en diminution de 10,47 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
659808764836895880842832801
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
771806838802816781815827817
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
694756785703737718655596529
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
465361298292218202190187177
2018 2021 - - - - - - -
165154-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 15,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 63,0 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 88 hommes pour 77 femmes, soit un taux de 53,33 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,3 
90 ou +
1,3 
19,3 
75-89 ans
24,7 
37,5 
60-74 ans
41,6 
20,5 
45-59 ans
15,6 
4,5 
30-44 ans
2,6 
8,0 
15-29 ans
9,1 
8,0 
0-14 ans
5,2 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[54]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Logement[modifier | modifier le code]

En 2007, la commune compte 196 logements (187 en 1999[8]), dont 97 résidences principales, 71 résidences secondaires et 28 inoccupées. Il y a 192 maisons individuelles et trois appartements. Sur les 97 résidences principales, 82 sont occupées par leurs propriétaires, treize sont en location et deux occupées à titre gratuit.

Taille des logements
Nombre de pièces
Nombre d'habitations
1 1
2 11
3 26
4 21
5 et plus 37

Soixante-douze habitations (37 %) disposent d'au moins une place de stationnement. En 2001, le prix de l'immobilier s'établit à 1 800 €/m2 pour une maison individuelle[55].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le Plessis-Dorin possède un gîte pouvant accueillir trente personnes, le domaine de Boisvinet[56]. Depuis , cet espace comporte une installation touristique et sportive supplémentaire : le centre équestre du Pic[57], une structure pour des balades en famille ou entre amis.

Manifestations[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale (saint Jean-Baptiste) : premier dimanche qui précède le .
  • Fête du Cidre (et randonnée pédestre Vendôme-Le Plessis-Dorin) : premier dimanche de novembre.

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées au Plessis-Dorin selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[58] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[59]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 24 100,0 (100) 19 5 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 7 29,2 (11,8) 4 3 0 0 0
Industrie 2 8,3 (6,5) 2 0 0 0 0
Construction 2 8,3 (10,3) 1 1 0 0 0
Commerce, transports, services divers 12 50,0 (57,9) 12 0 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 2 8,3 (17,5) 2 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 4,2 (13,5) 0 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (12 entreprises sur 24) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (29,2 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 24 entreprises implantées au Plessis-Dorin en 2016, 19 ne font appel à aucun salarié et 5 comptent 1 à 9 salariés.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[60].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2007, la population en âge de travailler (âgée de 15 à 64 ans) s'élève, au Plessis-Dorin, à 111 personnes (58,7 % de la population), dont 73 actives (66 %, contre 64 % en 1999) et 38 inactives (34 %). Parmi les personnes actives, 64 (88 %) ont un emploi (37 hommes et 27 femmes) et 9 (12 %) sont au chômage (5 hommes et 4 femmes). Sur les 38 inactifs, 21 sont à la retraite, deux sont étudiants et les quinze autres sont classés comme « autres inactifs ».

Activités économiques[modifier | modifier le code]

Une verrerie a fonctionné pendant plusieurs siècles, du Moyen Âge jusqu'au début des années 1950, dans la clairière dite de la Verrerie, alimentée par les réserves de bois fournies par la forêt de Montmirail. Une forte proportion de la population locale a servi de main-d'œuvre, soit dans la fabrique même, soit pour le bûcheronnage.

Entreprises[61]
Secteur d'activité
Nombre d'entreprises
Alimentation 1
Fabrication d'autres produits industriels 1
Construction 2
Commerce et réparation d'automobiles 1
Hôtellerie et restauration 2
Finances 1
Services 1

En 2009, quatre entreprises de service aux particuliers sont en activité : une agence bancaire, une menuiserie, un restaurant et un plombier[62]. En 2000, Le Plessis-Dorin compte treize exploitations agricoles, occupant un total de 730 hectares (51 % de la superficie communale)[63].

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2009, Le Plessis-Dorin compte 91 foyers fiscaux, regroupant 173,5 personnes. Le revenu fiscal moyen par personne est 18 759 [64].

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de granivores mixtes[65]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en dix ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[66]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 22 en 1988 à 13 en 2000 puis à 11 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 36 ha en 1988 à 74 ha en 2010[65].

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles duPlessis-Dorin, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture au Plessis-Dorin (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[65]
Nombre d'exploitations (u) 22 13 11
Travail (UTA) 34 23 17
Surface agricole utilisée (ha) 787 756 809
Cultures[67]
Terres labourables (ha) 544 640 668
Céréales (ha) 304 332 391
dont blé tendre (ha) 183 262 302
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 65 29 s
Tournesol (ha) 18 s s
Colza et navette (ha) 41 92 124
Élevage[65]
Cheptel (UGBTA[Note 3]) 941 990 1244

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste (XIIe et XVIe siècles, bâtie en « grès roussard », fréquent dans toute cette région), édifice non protégé en tant que « monument historique ». Collection d'objets mobiliers (à vocation immeuble) :
    • Fonts baptismaux en pierre, supposés du XVIe siècle.
      Classement au titre des monuments historiques le 17 mars 1971.
    • Ensemble des maître-autel, tabernacle et retable, table de communion, deux sièges d'officiant, chaire à prêcher, banc-d'œuvre et meuble buffet encastré, bancs de la nef, tribune, boiseries des fonts baptismaux, lambris, datés des XVIIe et XVIIIe siècles.
      Classement au titre des monuments historiques le 17 mars 1971.
    • Statue de sainte Apolline avec les tenailles qui ont servi à lui arracher les dents[68].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries du Plessis-Dorin se blasonnent ainsi :


D'azur aux trois canettes d'or accompagnées en abîme d'un besant du même ; au chef d'argent chargé de trois quintefeuilles de gueules.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références[modifier | modifier le code]

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